Avant toute considération tactique, Miami doit surtout se hisser au niveau du Champion qu'il est dans la tête.

Si la tête y est, le reste suivra.

Dans un sport-co, tout découle du mental collectif et les tactiques ne sont que des accessoires.

C'est une bonne question.

Je vote Mavs.

Tu verras !

Il "suffit" que Miami gagne le match 6 et tout change.
Parce que s'il est bien un moment où le home court est un avantage, c'est lors d'un match 7 des Finals.

Bien sûr ça sera pas simple pour le Heat mais jusqu'ici, aucune équipe n'a pu gagner 2 matches de rang.

Les fans sont bien durs des fois.

Tout le monde sait que LeBron sera une légende, il est beaucoup trop fort pour ne pas faire minimum hall of famer les doigts dans le nez.
"Meilleur de tous les temps" c'est impossible, mais “légende“ il le sera.

Ne l'enterrez pas trop vite.

Le Heat est meilleur qu'en 2011 surtout grâce à LeBron qui il faut bien le dire avait été le maillon faible ce qu'il n'est absolument pas dans ces Finals.

Je vois Miami forcer un match 7 et se retrouver dans la peau du favori.

Si on regarde la chose sans se focaliser sur le match d'hier, San Antonio est très loin d'avoir gagné et se retrouver à mener 3-2 avec deux matches à suivre à l'extérieur (chez le Champion qui plus est) n'est absolument pas une position si confortable que ça.

À chaque match les avis changent du tout au tout. Un peu de calme et de mesure ne font pas de mal.

Spurs favoris ? Pourquoi pas, mais le plus dur reste à faire pour eux et à leur place, je ferais vraiment en sorte de plier la série dès le game 6 parce que le game 7 à l'extérieur dans un tel contexte ça sera du 80/20 pour Miami.
Favoris peut-être, mais quand même un peu obligés un match 6 sur lequel le Heat jouera sa survie donc c'est un statut de favori hyper léger qui peut s'évaporer très vite.

Je joue le Heat en mode Lakers 2010.

Si, et c'est là le problème de James.

Tout le monde le voyait apprendre le basket à Jordan avant même qu'il ait joué un match en NBA.

Je ne crois pas qu'il existe dans l'histoire du basket un joueur dont on ait tant attendu avant même qu'il ait réellement joué.

Même si aucune excuse n'existe à ce niveau, je crois quand même que c'est quelque chose qui n'est pas si simple à gérer.

C'est précisément ce que j'aime chez Jackson : pas spécialement génial quand on aborde les "X's and O's" mais incomparable en meneur d'hommes.

Fondamentalement, qu'attend-on d'un coach ?

Je préfère un coach qui n'est pas le cador des cadors dans la maîtrise des systèmes mais qui a les ressources humaines pour bâtir une équipe comme les Bulls 91-93 & 96-98 à un rat de bibliothèque qui connaît toutes les tactiques sur le bout des ongles mais qui n'est pas capable de fédérer une équipe.

C'est là que réside le génie de Phil Jackson : il est l'un des premiers à avoir compris qu'en basket (et dans n'importe quel sport co d'ailleurs), la stratégie générale est plus importante que la tactique. Les titres se gagnent dans avant de se gagner sur l'ardoise.

Certes, Jackson n'a rien gagné pendant l'absence de Jordan, mais qu'a gagné Jordan avant d'être coaché par Jackson ? Des récompenses individuelles exclusivement.

Je peux évidemment me tromper, mais j'ai vraiment tendance à penser que seul Phil Jackson avait la psychologie et la finesse nécessaire pour arriver à de tels résultats avec ces Bulls.

Après, pour ce qui est des talents de l'effectif, il faut faire attention à ne pas confondre le roster et l'équipe.
J'estime que ce sont deux notions totalement distinctes : un roster composé de noms clinquants peut très bien donner une équipe moyenne. Encore une fois, tout est affaire de gestion des hommes et de psychologie.

Quant à l'idée de comparer le Heat et les Bulls, je ne faisais que répondre au comm originel.

Oui c'est tout à fait l'idée.

Et je ne pense pas qu'il soit fair-play de reprocher à LeBron de ne pas réussir à se mesurer à ça.

Clairement.

C'est sûr que si on attend de LeBron qu'il reproduise ce genre de chose, on ne pourra qu'être déçu.

Jordan est au-dessus du basket. Il est comme Pelé en foot ou Ali en boxe : il a changé la face du monde.